24 Août 2014
Loin des bruits ! Loin des sourds !
J'entends pourtant les feuilles tombaient
Les meilleurs moments sont toujours trop courts,
Et le vent léger, les a déjà emportés.
Ma vision peu à peu se trouble,
Sur mes joues des perles de sang coulent.
Plongée dans les ténèbres orageux,
Je m'enfonce dans les bois marécageux.
Je suis perdu, sans point de repère.
Personne ne peut m'entendre.
Je suis sans père ni mère
Qui pourrait me défendre.
Loin des bruits ! Loin des sourds !
J'écoute paisiblement ce doux silence,
Dans ce monde qui m'entoure,
Dans ce monde de décadence.